Le jour du grand départ approchait ; tout était en règle et j’avais enfin reçu mon VISA J1. Il ne me restait plus qu’à préparer mes bagages et à m’envoler vers les Etats-Unis. Dans cet article je vais vous parler des préparatifs, du voyage et enfin, de mon voyager vers les Etats-Unis.
Les bagages
Peu de temps après m’avoir annoncé que j’étais accepté en VIE, Woodshelle Comeau (Group HR & Global Mobility Specialist) m’a invité à me rendre au siège de Coface afin d’échanger sur mon VIE. L’objectif était de me rappeler les spécificités du programme et de m’éclairer sur les points restant à clarifier. Un des points abordés était celui des bagages.
Prise en charge du transport de bagages supplémentaires
Dans le cadre d’un VIE, l’entreprise prend en charge le transport (aller et retour) de bagages supplémentaires à hauteur de 150 kg. Bien souvent, c’est le volontaire qui se charge de commander cette prise en charge et l’entreprise le rembourse après-coup (sur présentation des factures). Certains les font venir par bateau et d’autres payent directement le supplément au moment d’enregistrer les bagages à l’aéroport.
Pour ma part, je suis chanceux car Coface n’exige pas une copie de la facture. En d’autres termes, elle verse une somme forfaitaire au candidat et ce dernier l’utilise comme bon lui semble. Je suis ainsi parti sans bagages supplémentaires en faisant le pari qu’il était plus économique d’acheter des vêtements sur place. J’ai ainsi reçu 650 euros à l’occasion du versement de ma première indemnité et j’en recevrai 650 autres quand l’heure du retour viendra. Vous aurez facilement fait le calcul, sur l’ensemble du VIE, cela fait 1300 euros. C’est un budget plus que confortable pour acheter ce qu’il me manque. Le seul point négatif est que cela impliquera de jeter une partie de mes affaires au moment de repartir…
Transporter l’essentiel dans deux valises
Atteindre l’objectif du zéro bagage supplémentaire a impliqué plusieurs contraintes dont celle de se plier à la politique en vigueur concernant le transport des bagages dans l’avion. J’avais le droit à une grande valise de 23 kg et à une valise cabine dont le poids pouvait être sans limites.
Dis-moi ce que ta valise contient et je te dirai qui tu es.
J’ai été à l’essentiel tout en optimisant le contenu et sa répartition. J’ai placé les éléments les plus lourds et compacts dans ma valise cabine, notamment un MacBook Pro, un iPad, une enceinte Bose SoundLink Mini, une 3DS et une Kobo Mini, le tout étant protégé par des câbles et deux serviettes.
J’ai rempli l’autre valise avec des vêtements et quelques consommables. Je suis parti avec de quoi tenir 7 jours en termes de pièces quotidiennes (chaussettes, t-shirt…). Puis j’y ai ajouté des pièces un peu plus nobles, telles que des vestes, des pantalons, un costume, différentes paires de chaussures, etc. Ma garde-robe oscillait entre le pratique pour les activités touristiques et l’habillé pour aller travailler. J’y ai aussi placé quelques produits pharmaceutiques car les crèmes que j’utilise tous les jours (Avène) sont 3 fois plus cher aux Etats-Unis qu’en France. Les 23 kg ont été rapidement atteints. J’ai du m’y reprendre à plusieurs fois pour trouver la combinaison optimale. Difficulté supplémentaire, ma valise vide faisait déjà 8 kg…
Le voyage vers les Etats-Unis
Pour me rendre à l’aéroport Charles de Gaulle, j’ai dû faire avec la grève SNCF. J’ai préféré ne pas tenter le diable en pariant sur un hypothétique TGV. Je m’en suis remis à BlaBlaCar. J’ai découpé mon voyage en deux. Un premier covoiturage m’a conduit jusqu’à la cité des rois : Reims. Le deuxième, m’a amené jusqu’à l’aéroport. Rapidement, les bases de mon VIE furent posées. J’avais voyagé en compagnie d’inconnus et échangé avec eux. Nous étions serrés dans la voiture, mais heureux de nous rencontrer et d’aller vers différentes aventures aux quatre coins du monde.
Ensuite, une fois à l’aéroport, j’ai enregistré ma grande valise. 22,8 kg… Ouf, j’étais en dessous de la limite autorisée. Juste avant cela, j’avais eu droit à un premier contact avec des agents de la sécurité. On m’a demandé pourquoi j’allais aux Etats-Unis et quel était mon métier. Ils ont aussi cherché à savoir si j’avais préparé seul ma valise et si je l’avais laissée sans surveillance ne serait-ce qu’un instant.
Après ces quelques péripéties, je me suis enfin retrouvé dans l’avion, le cœur battant au rythme de mon impatience et de l’excitation. Mon VIE devenait très concret et je souriais bêtement au moment où l’avion s’est envolé.
Une fois dans les airs et l’océan atlantique à perte de vue, j’ai eu la bonne surprise de constater que j’avais accès, via le wifi de l’avion, à Facebook Messenger et iMessage. J’ai aussi profité de la collection de films et séries mise à disposition pour me divertir et tromper mon impatience. Au passage, j’ai investi juste avant mon départ dans un casque Bose QuietComfort 25. Ce casque a pour particularité de proposer une réduction de bruit active. J’ai trouvé le vol moins fatiguant grâce à lui. Il a fait son job mais sans pour autant réduire totalement les bruits divers de l’avion.
Enfin, après avoir volé 8 heures à 10 000 mètres d’altitude, j’ai été sidéré de voir New York City depuis l’avion. Je n’avais jamais été aux Etats-Unis avant, et j’avais comme tout le monde beaucoup entendu parler de cette ville incroyable. C’était pour moi d’une certaine façon une légende, un rêve, un mythe, et voilà qu’elle était belle et bien là, se laissant parcourir du regard, suscitant l’admiration de tous les passagers et me faisant frissonner.
Quelques instants plus tard, l’avion s’est posé sous un soleil écrasant. Puis, quelques minutes ont passé et j’ai enfin posé mes pieds sur les Etats-Unis.