LSS #2 – Ma toute première maison américaine

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Bienvenue dans ce deuxième numéro de LSS (Long Story Short). Aujourd’hui, je vous propose un numéro un peu spécial qui fait directement suite a l’article Des premières minutes aux premiers jours. Je vais vous parler de la toute première maison que j’ai habité aux États-Unis. En effet, si les maisons américaines ont beaucoup de traits communs avec nos maisons françaises, elles demeurent pour autant une source de surprises et je vais vous en présenter quelques-unes.

Comment et où  ?

Ce n’est pas la taille qui compte mais quand même, comparaison entre Princeton et Lille. Cartes extraites de Google Maps.

Pour trouver un endroit où loger pour le premier mois, je me suis tourné vers la plateforme Airbnb car elle propose différents logements affichés sur une carte. Je ne savais pas encore comment était organisés Princeton et ses environs. Par conséquent, avant mon départ, je m’étais projeté du mieux que je pouvais en utilisant Google Maps. Pour me faire une idée des distances, j’avais ouvert deux fois Google Maps avec le même niveau de zoom. Je comparais ainsi la longueur des rues de Princeton avec celles de Lille. Je m’étais aussi appuyé sur le planificateur de trajets de Google Maps en mode piéton pour apprécier ce qui était faisable a pied et ce qui ne l’était pas.

En plus de cela, j’avais échangé par courriel avec un stagiaire de chez Coface North America (salut Thomas si tu passes par là). Il m’avait donné des conseils concernant les transports en commun. Je savais quelle ligne de bus allait jusqu’aux bureaux de Coface et les caractéristiques de ses arrêts. J’ai donc pris un Airbnb proche de la gare Princeton Junction pour pouvoir prendre le bus NJ Transit numéro 600 qui y marquait l’arrêt.  Cette gare a été mon quotidien pendant un mois.

Un mois dans un Airbnb ? Tu dois être ruiné !

Fort heureusement, je n’ai pas eu à payer. Coface m’a gracieusement remboursé le coût de mon hébergement temporaire. J’ai avancé 1800 euros pour avoir une chambre avec une salle de bain privée. C’est cher, mais c’est dans les prix du marché. L’immobilier à Princeton est une folie.

Et donc, cette maison ?

Le 108 Washing Road, ma toute première maison américaine
Le 108 Washing Road, ma toute première maison américaine

Vue de l’extérieur, elle était très grande. Un garage pouvant accueillir trois grosses voitures, un jardin comparable à un petit parc peuplé d’animaux sauvages (lapins, écureuils, biches, canards…) et d’arbres quatre fois plus grands que la maison et un voisinage immédiat calme. C’était une maison qui avait moins de 20 ans et construite avec beaucoup de bois comme presque toutes les maisons de la région. Les murs étaient fins et l’isolation moyenne.

Passée la porte d’entrée ( verrouillée avec un digicode), l’intérieur se dévoilait aux visiteurs. C’était très grand et l’atmosphère était totalement régulé par l’air conditionné centralisé. Le sol était lui aussi en bois. Le bruit de chacun de mes pas sur ce parquet me donnait l’impression d’avoir doublé mon poids.

Tu nous fais visiter ?

La (très grande) cuisine

Très bien, suivez-moi. Nous voici dans la cuisine. Cette pièce était immense. Elle devait faire au moins 6  fois (!) la taille de la cuisine de mes parents en France. On y trouvait notamment un frigo tout aussi grand qui, en plus de garder au frais les aliments, distribuait des glaçons. Les équipements étaient modernes et la cuisine était très propre. C’était plaisant d’y cuisiner et d’y manger, d’autant plus que la propriétaire chantait de temps en temps des chants chinois assez agréables.

Machine à laver et sèche linge version USA

Pendant que nous sommes dans la cuisine, allons brièvement dans la petite salle de droite pour y trouver la machine à laver et le sèche-linge. La première fois que je les ai vus, j’étais émerveillé par tant de modernité. Le plaisir commençait dès l’ouverture du hublot. Une lumière blanche et froide s’allumait en douceur à l’intérieur de la machine pour mieux révéler sa beauté. La sélection des programmes se faisait via une roue numérique et l’identité sonore avait été travaillée pour que les feedbacks soient plaisants à l’oreille. Ainsi, une fois le linge propre, une petite mélodie était jouée par la machine à laver pour signaler la fin du cycle. Enfin, ces deux appareils tremblaient si peu quand ils fonctionnaient que jamais les pots de fleurs qui étaient posées dessus n’avaient bougé.

Et ta chambre ?

Mon lit Queen Size

Ma chambre était somme toute assez classique si ce n’est un plafond assez haut et l’absence de vrais volets. C’est bien simple, toutes les fois où j’ai aperçu des volets à Princeton, ils étaient purement décoratifs.  Ici, on ne trouve que des stores aux fenêtres. Un début d’explication sur ce phénomène curieux est donné par le blog Lost in The USA ici.

Système d’ouverture des fenêtres et grille contre les insectes

Pendant que j’aborde les fenêtres, j’ai relevé deux différences majeures à leur sujet. Premièrement, la présence d’un filtre anti-insectes aussi grand que la fenêtre elle-même. Toutes les maisons de Princeton sont protégées par ces boucliers pour faire face à des insectes plus grands qu’en France. C’est un soulagement pour l’entomophobe que je suis de ne jamais trouver d’intrus chez moi.  Deuxièmement, le système d’ouverture des fenêtres de cette maison reposait sur une poignée rotative. J’ai depuis habité dans des maisons plus anciennes, situées à Princeton downtown, équipées de fenêtre coulissantes. Par comparaison, la poignée rotative plus moderne permet de mieux fermer la fenêtre.

Une douche typique des Etats-Unis. Crédits photo : https://www.pexels.com/photo/person-holding-red-striped-swimsuit-on-hanger-in-the-shower-4540491/

Enfin, pour terminer ce LSS, je vous invite à me suivre dans la salle de bain. J’ai rapidement découvert qu’il n’y avait pas de pomme de douche. J’avais déjà constaté cela à l’hôtel ou j’avais passé ma première nuit, mais j’avais mis ça sur le compte de la nature « économique » de l’hôtel, a l’image des hôtels F1. Ici, j’étais dans une vraie maison et je retrouvais cette même singularité. Pour les plus curieux, j’ai trouvé cet article qui répond à la question « pourquoi les douches sont-elles fixées au mur aux États-Unis ».

C’est tout pour ce deuxième numéro de LSS. Dans le prochain numéro, nous prendrons de l’altitude. See you later!

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Petit bonus kawaii, quelques photos de Butter, le chat qui a été mon colocataire pendant ce premier mois :

Butter impuissant
Butter, Custom and Border Protection officer
Butter, après une douche imposée

2 réponses sur “LSS #2 – Ma toute première maison américaine”

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